Vous envisagez peut-être de devenir propriétaire et louer votre maison à des locataires ou vous envisagez de rénover une vieille maison et la mettre en location. Avant de commencer les démarches, vous devez chercher à en apprendre plus sur le revenu locatif. En effet, la location de bien immobilier répond à un cadre législatif bien défini qu’il est important de connaître. Tous les propriétaires et bailleurs de fonds doivent déclarer leurs revenus locatifs.
Quelles sont les règles et normes d’un revenu locatif ?
Que vous soyez propriétaire ou bailleur de fond d’un immeuble, d’un appartement, d’un garage, d’une maison, etc, le revenu fiscal vous est destiné. En effet, le revenu fiscal est considéré comme le montant des recettes de loyer que vous percevez durant une année. Les propriétaires se doivent donc de déclarer ce montant à la fin de chaque année puisque les bien alloués sont régies par la loi. Par ailleurs, les revenus locatifs ne concernent que les loyers perçus au cours d’une année civile.
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Comment peut-on déclarer ses revenus locatifs ?
Avant de déclarer vos revenus locatifs chaque année, vous devez avant tout définir le type de régime que vous avez. Il peut s’agir du régime forfaitaire ou du régime réel. Lorsque vos revenus fonciers perçus en une année sont inférieurs ou égaux à 15 000 euros, vous êtes dans le régime forfaitaire. Par contre, lorsque vos revenus fonciers perçus pendant une année est supérieure à 15 000 euros, vous êtes dans le régime réel et il vous est appliqué. Ainsi, les propriétaires et bailleurs de fonds définissent leurs revenus en fonction de leur régime qui dépend des recettes de loyers perçus durant une année civile.
Les avantages fiscaux liés à la location immobilière
La location immobilière offre un certain nombre d’avantages fiscaux qui peuvent être très intéressants pour les propriétaires. Effectivement, les charges liées à la location et à l’entretien du bien immobilier sont déductibles des revenus fonciers perçus par le bailleur, ce qui permet de diminuer significativement la fiscalité sur les loyers. Il est possible de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30 % sur vos revenus locatifs si vous êtes dans le régime réel.
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Lorsque vous effectuez des travaux dans votre logement vide ou meublé loué en tant que résidence principale du locataire, ils sont déductibles des impôts fonciers associés aux revenus locatifs. Par contre, lorsque ces travaux concernent une pièce spécifique comme une cuisine équipée ou une salle de bain aménagée, lorsqu’il s’agit d’une maison individuelle louée en tant que résidence secondaire, ils seront amortis pendant plusieurs années selon un barème précis appelé ‘amortissement comptable‘.
Certains dispositifs fiscaux ont été mis en place afin d’encourager les investisseurs à se lancer dans la location immobilière. C’est notamment le cas du dispositif Pinel qui a pour objectif principal de relancer la construction de logements neufs destinés à la location tout en offrant des avantages fiscaux conséquents aux investisseurs : jusqu’à 21 % de réduction d’impôt pour l’achat et la mise en location durant six ans au minimum.
Pensez à bien bénéficier des avantages fiscaux avantageux pour les propriétaires bailleurs. Ces derniers peuvent déduire leurs charges et amortir leur bien immobilier pour réduire la fiscalité sur les loyers perçus.
La location immobilière est un investissement rentable grâce aux avantages fiscaux qu’elle offre. Avant toute chose, il faut maîtriser toutes les subtilités liées à ce type de revenu afin de faire une bonne déclaration et d’optimiser ses impôts fonciers associés à cette source de revenus.
Comment calculer le montant de ses impôts sur les revenus locatifs ?
La déclaration des revenus locatifs est une démarche obligatoire pour les propriétaires qui souhaitent louer leur bien immobilier. Pensez à bien savoir comment calculer le montant de leurs impôts sur ces revenus.
Le calcul du montant des impôts sur les revenus locatifs dépend du régime fiscal choisi : le régime micro-foncier ou le régime réel d’imposition.
Pour ceux qui optent pour le régime micro-foncier, ils bénéficient d’un abattement forfaitaire de 30 % sur leurs loyers perçus. Ce taux permet ainsi aux petits bailleurs de ne pas être imposés si leurs recettes annuelles sont inférieures à 15 000 euros par an.
Si le revenu foncier dépasse cette limite, il est possible de choisir l’régime réel simplifié. Selon ce régime, il est possible de déduire toutes les charges liées à la location (charges courantes, frais d’agence et travaux) mais aussi d’amortir le bien immobilier selon un barème pré-établi. Cela permettra au propriétaire-bailleur de diminuer considérablement ses impôts fonciers associés aux loyers perçus.
Attention toutefois, l’amortissement peut avoir des conséquences fiscales négatives lorsqu’il y a revente du bien immobilier, puisque cette dernière entraînera une plus-value immobilière taxable. Pensez à bien comprendre chaque régime fiscal, afin de choisir celui qui convient le mieux à votre situation.
Pour ceux qui ont investi dans un logement neuf destiné à la location en utilisant le dispositif Pinel, il est toutefois nécessaire d’imputer la réduction d’impôt accordée pendant toute la durée de l’engagement locatif sur leur revenu foncier. Cela permettra donc une diminution des impôts sur les loyers perçus.
Connaître toutes les subtilités liées au calcul des impôts sur ses revenus locatifs est crucial pour optimiser sa déclaration fiscale et bénéficier ainsi de tous les avantages qu’elle offre.